Imposons à « l’armée guinéenne » son droit à la retraite !

Publié le par Ibrahima Kylé Diallo

En effet, je ne vois pas à l’heure actuelle qui pourrait, en dehors de Mgr Sarah, présider sereinement aux destinées de la Guinée. L’idéal ...

C’est maintenant qu’il faut passer aux actes. Du sang innocent a été versé et rien ne doit, pour le moment, nous détourner du véritable combat. Cette « armée » qui n’a jamais fait son devoir a un seul droit, celui de disparaître.

Allons à l’essentiel !

Partant du constat que la Guinée n’a pas d’armée nationale mais simplement de bandes armées, il faut impérativement les dissoudre. Mais comment ? Voici une proposition.

Compte tenu du climat de violence qui prévaut dans notre pays et des risques de guerre civile entretenus par le « capi criminel » Dadis et son gang, la Guinée, rendue inapte à se choisir librement ses dirigeants, doit être placée, comme le préconisent des compatriotes, sous tutelle de l’Organisation des Nations Unies. C’est possible avec l’aide de la CEDEAO, de l’Union Africaine, de l’Union Européenne qui peuvent nous en proposer les modalités.

En effet, je ne vois pas à l’heure actuelle qui pourrait, en dehors de Mgr Sarah, présider sereinement aux destinées de la Guinée. L’idéal aurait été une présidence collégiale issue des forces vives du pays pour une transition apaisée.

Par conséquent, il faudrait un administrateur des Nations Unies pour sauver ce qui reste de la Guinée. Cet administrateur devrait disposer d’une armée dont les éléments ne sont pas des Guinéens. Pour maintenir l’ordre dans le pays et y assurer la sécurité, il faudrait des troupes neutres composées, à titre exceptionnel, uniquement de Blancs, de Jaunes ou d’Indiens. Pas de Noirs !

Attention, je m’explique car je vois déjà poindre le nationalisme ombrageux de certains. Il faudrait absolument désarmer les bandes armées actuelles, composées de nationaux violents et corrompus et de mercenaires étrangers pratiquement tous Noirs. On demanderait à tous les soldats de rendre leurs armes ainsi que leurs tenues militaires. Tout individu de type africain en tenue militaire avec ou sans arme serait ainsi considéré comme bandit et traité comme tel. Une présence de contingents africains sèmerait la confusion, source de bavure. Il faudrait, par exemple, plutôt des Sud-coréens, des Turcs ou des Australiens (non Aborigènes).Un criminel comme Korka Diallo pourrait se faire passer pour un Mauritanien et un Pivi pour un Béninois. On a besoin de faire un tri avant de reconstituer une véritable armée nationale dotée d’un esprit républicain.

Je sais que mon idée est difficile à mettre en oeuvre mais c’est en la proposant que j’espère trouver une solution.

Pour l’instant, que faire ?

En tuant des innocents, le sinistre Dadis (pastis?) a rendu involontairement service à la Guinée. Avec cette bataille qu’il vient de perdre par des tueries, il ne gagnera plus sa sale guerre. Ses jours sont comptés. Ce n’est plus son départ qu’il faut exiger mais son arrestation. Dadis ne doit pas partir, il faut l’arrêter. Son salut personnel serait, ironie du sort, de se réfugier non pas à Sobragui mais à l’ambassade d’Allemagne avant d’être traduit en justice !

Je parle bien de justice car nous devons garder la tête froide et penser à l’Etat de droit qu’il faut instaurer après Dadis. Une liste de personnes liées au pouvoir de ce criminel a commencé à être dressée. L’idée est bonne mais la méthode est discutable. Il ne faudrait pas mettre sur le même pied d’égalité les coupables de crime de sang, de trafic de drogue, de détournement de biens de l’Etat et d’autres voyous qui profitent d’une situation de longue date. Je ne veux pas de tribunaux dits populaires mais d’une justice respectant les droits de tout homme !

Je souhaite que le combat se mène à deux niveaux. Les syndicats doivent déclencher une grève illimitée jusqu’à l’arrestation de Dadis. On n’a pas à négocier avec un individu cruel et moralement répugnant ! A l’étranger, les diaspos doivent occuper en se relayant nos ambassades et manifester partout où c’est possible (devant l’Assemblée Nationale à Paris, le siège de l’UE à Bruxelles, des Nations Unies à New York, du Congrès américain à Washington, etc.).

Quiconque accepte de collaborer avec Dadis doit être considéré comme un collabo qui prête serment à un serpent prêt à mordre dès qu’il sort la langue. En refusant de démissionner, l’actuel Premier Ministre risque, malgré lui, de s’auto criminaliser et de le payer très cher, pas seulement en terme d’image. Pourtant il était brillant à l’école mais qu’est-ce qu’il peut être bête en politique !

Quant à Issa Diallo, il vient de montrer son vrai visage. Son soi-disant carnet d’adresses ne le protègera pas d’une détresse annoncée. Je souffre pour la mémoire de l’illustre député Yacine Diallo.

Dadis, alcoolique et camé, voulait d’une guerre civile en Guinée. C’est un échec ! Au Stade du 28 Septembre, il y avait dans la tribune, entre autres, le trio Cellou Dalein Diallo-Sidya Touré-Jean Marie Doré. Quel symbole sur le plan national ! On aurait souhaité la présence d’Alpha Condé et de L.Kouyaté qui étaient de cœur, semble-t-il, avec les leaders précités mais éloignés de corps puisqu’ils étaient aux Amériques, le premier au nord, le second au sud. N’étant pas à côté des martyrs, ils n’ont pas eu de côtes cassées et c’est tant mieux pour eux !

A bientôt !
Ibrahima Kylé DIALLO
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